Qu’est ce qu’une psychanalyse ?

La psychanalyse. Dénouer jusqu’au conflit essentiel.

Une psychanalyse est un travail thérapeutique en profondeur qui prend en compte l’histoire singulière de chacun, l’inconscient et qui permet de dénouer jusqu’au conflit essentiel qui perturbe fondamentalement.

Une psychanalyse vise à comprendre la genèse des symptômes qui perturbent un adulte.

Ce travail va permettre au patient dit « analysant » de retrouver l’énergie mobilisée par ses conflits inconscients, générateurs de symptômes, et d’accéder progressivement à un bien-vivre nouveau.

La cure psychanalytique requiert le suivi de deux à trois séances hebdomadaires.

La cure psychanalytique implique un dispositif : le ou les premiers entretiens sont effectués assis, en face à face. Par la suite, l’analysant s’exprime, allongé sur un divan ou un fauteuil de relaxation. Le psychanalyste est assis sur un fauteuil placé à l’arrière de celui du patient. Le mode opératoire du « divan » est essentiel à la cure psychanalytique car il permet de briser les barrières intellectuelles qui demeurent presque toujours lors d’un échange en face à face. L’association libre est ainsi facilitée ; l’analysant parle de ce qui lui vient avec plus d’aisance ; l’inconscient s’avère plus accessible, ouvert.

Ceci étant, une psychanalyse peut être menée en face à face.

Face à face ou divan, ce choix dépend et sera décidé par le psychanalyste en fonction de la personnalité de l’analysant.

Lors de chaque séance, le psychanalyste parle, autant que besoin est. Il pose des questions, propose des réflexions, des interprétations. Il soutient l’analysant, à sa manière, lorsque celui-ci traverse dans sa vie comme à certains moments de la cure analytique, des passages difficiles.

L’analysant, en séance, dit ce qui le préoccupe ou lui vient à l’esprit. Le psychanalyste intervient par endroit, de diverses manières, afin de mettre en exergue les points, les paradoxes et les nœuds révélateurs qui se dégagent du discours de l’analysant. Se faisant, l’analysant traverse des prises de conscience libératoires. En parallèle, du fait de la fréquence des séances et du dispositif (« fauteuil – divan »), un travail « analytique » en profondeur s’opère. Une mise au conscient progressive pour l’analysant quant à la genèse de ses symptômes perturbants s’opère.